Les vers solitaires.

Quand on parle de rimes, on voit venir grenouille.
Parlant de combats, les mots en étant les flèches.
Les fleurs et les petits oiseaux se dépatouillent,
Pour trouver un endroit pour leur nid, moins revèche.

Un endroit où les vers seraient obligatoires,
Où chacun se devrait d'enfiler le costume.
Le hors sujet dans la forme il faut croire,
Le fond devant rester libre, comme de coutume.

Un exercice de style pour les rimailleurs.
Si l'endroit est ouvert par le maître des lieux,
Chacun y entrerait dans le respect, sans peur.
Ce sanctuaire où la guerre rejoindrait les cieux.

Toi qui pénètre ici, affûte tes quatrains
Aiguise tes sonnets et fourbis tes refrains
Ailleurs on parle de sexe ou bien de rateaux
Ici le seul amour est celui d'Erato.

N'hésite pas, passant, à venir nous rejoindre
Pas besoin de talent, il suffira de feindre
On ne peut qu'admirer ceux qui ont le courage
D'être jugés ici sans jamais prendre ombrage

Et puis, pourquoi juger ? La rime est vagabonde
Le style importe peu quand la plume est féconde
Ce qui compte vraiment, ce sont les mots qu'on couche

Je n'ai plus de talent, mon stylo pend, blafard
Eh, je suis inconscient, sorti de l'eau, hagard
Evanoui et transi, j'attends le bouche à bouche.

Que de métaphores
tel un molosse à l'affut
les yeux comme des sémaphores
il n'en faut pas plus

C'est animal
ou épinal ?

Citation :

Toi qui pénètre ici, affûte tes quatrains
Aiguise tes sonnets et fourbis tes refrains
Ailleurs on parle de sexe ou bien de rateaux
Ici le seul amour est celui d'Erato.

N'hésite pas, passant, à venir nous rejoindre
Pas besoin de talent, il suffira de feindre
On ne peut qu'admirer ceux qui ont le courage
D'être jugés ici sans jamais prendre ombrage

Et puis, pourquoi juger ? La rime est vagabonde
Le style importe peu quand la plume est féconde
Ce qui compte vraiment, ce sont les mots qu'on couche

Je n'ai plus de talent, mon stylo pend, blafard
Eh, je suis inconscient, sorti de l'eau, hagard
Evanoui et transi, j'attends la bouche à bouche.

Raphael a écrit:

Que de métaphores
tel un molosse à l'affut
les yeux comme des sémaphores
il n'en faut pas plus

C'est animal
ou épinal ?

Citation :

Toi qui pénètre ici, affûte tes quatrains
Aiguise tes sonnets et fourbis tes refrains
Ailleurs on parle de sexe ou bien de rateaux
Ici le seul amour est celui d'Erato.

N'hésite pas, passant, à venir nous rejoindre
Pas besoin de talent, il suffira de feindre
On ne peut qu'admirer ceux qui ont le courage
D'être jugés ici sans jamais prendre ombrage

Et puis, pourquoi juger ? La rime est vagabonde
Le style importe peu quand la plume est féconde
Ce qui compte vraiment, ce sont les mots qu'on couche

Je n'ai plus de talent, mon stylo pend, blafard
Eh, je suis inconscient, sorti de l'eau, hagard
Evanoui et transi, j'attends la bouche à bouche.

Le regard aiguisé, a ainsi démontré,
Que les vers et les rimes sont bien loin d'être sages.
Plus de sensualité dans un alexandrin,
Bien plus d'amour, de sexe,bien loin de l'image.

Les yeux de Raphael m'ont pourtant bien fait rire.
Les quatrains ne me feront plus croire au martyre.

Le sort en est jeté, les combattants s’apprêtent,
Et de tout le Latium convergent les badauds,
Pariant sur leurs idoles et négligeant les bêtes
Oubliant tout du lion, spéculant sur l’agneau.

En piste la Grenouille émergeant du sous-sol,
De cette opel corsa dont on l’a extirpée ;
Ses traits ont la fraîcheur d’un pruneau dans l’alcool,
Ses membres encore gourds, son crâne cabossé.

Et voici Daviso, venu lui par les airs,
Car pour chaque principe il lui faut un bagage
Et que tout amener réclama un charter
Débordant des effets de ce grand personnage.


Sous le sable brûlant, écoutant les clameurs,
Les fauves en terminent à se faire les griffes,
Impatients du moment et guettant le sonneur;
Leur jeûne est terminé : il est temps qu’ils s’empiffrent.

Atala a écrit:

Grenouille Bleue a écrit:

Toi qui pénètre ici, affûte tes quatrains
Aiguise tes sonnets et fourbis tes refrains
Ailleurs on parle de sexe ou bien de rateaux
Ici le seul amour est celui d'Erato.

N'hésite pas, passant, à venir nous rejoindre
Pas besoin de talent, il suffira de feindre
On ne peut qu'admirer ceux qui ont le courage
D'être jugés ici sans jamais prendre ombrage

Et puis, pourquoi juger ? La rime est vagabonde
Le style importe peu quand la plume est féconde
Ce qui compte vraiment, ce sont les mots qu'on couche

Je n'ai plus de talent, mon stylo pend, blafard
Eh, je suis inconscient, sorti de l'eau, hagard
Evanoui et transi, j'attends le bouche à bouche.

Endormis ou mal reveiller
Atala tombe sur son clavier

Raphael a écrit:

Que de métaphores
tel un molosse à l'affut
les yeux comme des sémaphores
il n'en faut pas plus

C'est animal
ou épinal ?

'foiré

Ca fait bientôt un mois que je reste tout seul
Et j'en viens doucement, si froid dans mon linceul
A regretter le temps où je faisais la cour
A des filles pour le cul et non pour l'amour

Faut-il décidément rechercher l'impossible
Et gâcher sa jeunesse en quête d'absolu
Quoi, le moindre défaut est-il inadmissible ?
Un esprit trop fané ou un corps trop charnu ?

Comment faire durer un couple et le bâtir
Sur l'illusion brisée d'un amour trop parfait ?
Et comment accepter sans de honte rougir
Les compromis que trop blasé l'on se permet ?

Le téléphone pleure et je pleure avec lui
Je veux le décrocher et appeler quelqu'un
Pour sombrer bienheureux dans un passé rempli
Plutôt que d'affronter un futur incertain

Grenouille Bleue a écrit:

Ca fait bientôt un mois que je reste tout seul
Et j'en viens doucement, si froid dans mon linceul
A regretter le temps où je faisais la cour
A des filles pour le cul et non pour l'amour

Faut-il décidément rechercher l'impossible
Et gâcher sa jeunesse en quête d'absolu
Quoi, le moindre défaut est-il inadmissible ?
Un esprit trop fané ou un corps trop charnu ?

Comment faire durer un couple et le bâtir
Sur l'illusion brisée d'un amour trop parfait ?
Et comment accepter sans de honte rougir
Les compromis que trop blasé l'on se permet ?

Le téléphone pleure et je pleure avec lui
Je veux le décrocher et appeler quelqu'un
Pour sombrer bienheureux dans un passé rempli
Plutôt que d'affronter un futur incertain

1 ligne sur 2 ça donne pas mal

lire en gras ou en normal
2 textes différents

Attention GB écrit en épinal

bon le côté cloclo c'est pas top ;-)

Raphael a écrit:

Grenouille Bleue a écrit:

Ca fait bientôt un mois que je reste tout seul
Et j'en viens doucement, si froid dans mon linceul
A regretter le temps où je faisais la cour
A des filles pour le cul et non pour l'amour

Faut-il décidément rechercher l'impossible
Et gâcher sa jeunesse en quête d'absolu
Quoi, le moindre défaut est-il inadmissible ?
Un esprit trop fané ou un corps trop charnu ?

Comment faire durer un couple et le bâtir
Sur l'illusion brisée d'un amour trop parfait ?
Et comment accepter sans de honte rougir
Les compromis que trop blasé l'on se permet ?

Le téléphone pleure et je pleure avec lui
Je veux le décrocher et appeler quelqu'un
Pour sombrer bienheureux dans un passé rempli
Plutôt que d'affronter un futur incertain

1 ligne sur 2 ça donne pas mal

lire en gras ou en normal
2 textes différents

Attention GB écrit en épinal

bon le côté cloclo c'est pas top ;-)

eh,Raphael si t'y mettais un peu ton coeur,
Peut-être,pourrions nous,nous aussi rire un peu.
De tes mots bien plus que de ton coté voyeur,
Un peu de courage que nous en profitions mieux.

Comment parler de cœur ou
voulez-vous que je le trouve
vous qui savez tout
que ce soit par ici ou par là
je ne trouve ni n’approuve
vous deniner qu’il n’est pas là
le cœur je ne le trouve
disent-ils en écrivant
Cathy ne chercher point où il peut se trouver
vous ne le verrez point
êtes-vous sûr d’avoir bien regardez ?
adorable caché dans un coin

c’est épinal aussi …. ;-)
Allez montrez votre côté voyeur

Raphael a écrit:

Comment parler de cœur ou
voulez-vous que je le trouve
vous qui savez tout
que ce soit par ici ou par là
je ne trouve ni n’approuve
vous deviner qu’il n’est pas là
le cœur je ne le trouve
disent-ils en écrivant
Cathy ne chercher point où il peut se trouver
vous ne le verrez point
êtes-vous sûr d’avoir bien regardez ?
adorable caché dans un coin

c’est épinal aussi …. ;-)
Allez montrez votre côté voyeur

Merci monsieur Musset

Aux valeureux gladiateurs, amoureux des mots,
Entrez, n'hésitez pas à vous répendre ici.
Ces arènes,trop longtemps se sont tue,Daviso,
D'outre-tombe attendons nous,un nouveau Gesril?

Il plait à mon coeur de pouvoir vous y lire,
La plume en avant,comme la fleur au canon.
Joutes innocentes,j'en attends le plaisir,
Je suis en recherche de beaucoup d'émotions.

Vous ne vous cacherez des plaisirs solitaires,
A écrire pour le vent, par delà les mers.
Ces vers malmenés, écrit pour l'humanité,
Qu'un coeur silencieux se sera approprié.

Cathy a écrit:

Aux valeureux gladiateurs, amoureux des mots,
Entrez, n'hésitez pas à vous répendre ici.
Ces arènes,trop longtemps se sont tue,Daviso,
D'outre-tombe attendons nous,un nouveau Gesril?

Il plait à mon coeur de pouvoir vous y lire,
La plume en avant,comme la fleur au canon.
Joutes innocentes,j'en attends le plaisir,
Je suis en recherche de beaucoup d'émotions.

Vous ne vous cacherez des plaisirs solitaires,
A écrire pour le vent, par delà les mers.
Ces vers malmenés, écrit pour l'humanité,
Qu'un coeur silencieux se sera approprié.

désolé je ne résiste pas à la tentation

Raphael a écrit:

Cathy a écrit:

Aux valeureux gladiateurs, amoureux des mots,
Entrez, n'hésitez pas à vous répendre ici.
Ces arènes,trop longtemps se sont tue,Daviso,
D'outre-tombe attendons nous,un nouveau Gesril?

Il plait à mon coeur de pouvoir vous y lire,
La plume en avant,comme la fleur au canon.
Joutes innocentes,j'en attends le plaisir,
Je suis en recherche de beaucoup d'émotions.

Vous ne vous cacherez des plaisirs solitaires,
A écrire pour le vent, par delà les mers.
Ces vers malmenés, écrit pour l'humanité,
Qu'un coeur silencieux se sera approprié.

désolé je ne résiste pas à la tentation

Oserais-je vous dire?je ne suis point surprise.
Mais la grenouille assure mieux les sous-entendus.
S'il faut pour écrire, devoir en payer ce prix,
Sachez mon prince,que vous m'en voyez toute émue.

(enfin presque )

Cher maître Raphaël, vous êtes peu angélique
En dépit de vos ailes, vous lancez bien des piques
Mais sans citer autrui, prenez un peu la plume
Et du preux gladiateur, retrouvez le costume!

Daviso a écrit:

Cher maître Raphaël, vous êtes peu angélique
En dépit de vos ailes, vous lancez bien des piques
Mais sans citer autrui, prenez un peu la plume
Et du preux gladiateur, retrouvez le costume!

Les anges d'aujourd'hui, ce sont tous ceux qui s'intéressent aux autres avant de s'intéresser à eux-mêmes


(relis le texte de Cathy les lignes qui ne sont pas en gras ... )

je n'ai envoyé aucune piques,
juste relever quelques vers peu catholiques

Cathy a écrit:

Raphael a écrit:

Cathy a écrit:

Aux valeureux gladiateurs, amoureux des mots,
Entrez, n'hésitez pas à vous répendre ici.
Ces arènes,trop longtemps se sont tue,Daviso,
D'outre-tombe attendons nous,un nouveau Gesril?

Il plait à mon coeur de pouvoir vous y lire,
La plume en avant,comme la fleur au canon.
Joutes innocentes,j'en attends le plaisir,
Je suis en recherche de beaucoup d'émotions.

Vous ne vous cacherez des plaisirs solitaires,
A écrire pour le vent, par delà les mers.
Ces vers malmenés, écrit pour l'humanité,
Qu'un coeur silencieux se sera approprié.

désolé je ne résiste pas à la tentation

Oserais-je vous dire?je ne suis point surprise.
Mais la grenouille assure mieux les sous-entendus.
S'il faut pour écrire, devoir en payer ce prix,
Sachez mon prince,que vous m'en voyez toute émue.

(enfin presque )

J'avais bien compris, j'attendais juste que tu relèves le gant.

Curieuse en ce forum, mon nez a flairé
Des divines fragrances à la morgue acérée.
Combats de dieux, duels de coqs, le séraphin
Cotoit le prophète, le censeur, l’amphibien.

Place bombée pour une candide soubrette !
Vais-je survivre à la pointe de ces fléchettes ?
Pourtant, le sang je connais. Et peux, à l’instar
De la princesse, festoyer de ce nectar.

Me joindre à la curie ou essuyer les balles,
Je vous le confesse ici, cela m’est égal.
L’arène, je le crois a repris sa romance.

Insomnie réclamée, voyez comme elle m’enchaîne !
A cette veille de rimes, je voue ma haine.
Mâtine au clocher…Je tire ma révérence.

Il ne peut y avoir duel, dans l’antre d’une arène
Montrons nos beaux sourires, aux visites de ces reines
L’inquisiteur approche, de ces quatre lignes
Qu’il fasse un effort, que je m’amuse et l’égratigne
Il cherche une moufle, maintes fois se relisant
Gladiateur dans l'arène, règles fannent au temps
De crainte de cacher, quelques vers Epinal
il n’est pas du tout faux, d’y voir par ce canal
Tel Néron et son pouce, de son doigt il en joue
et moi de mes pères, que mes impaires s’y jouent

La-Croquante a écrit:

Curieuse en ce forum, mon nez a flairé
Des divines fragrances à la morgue acérée.
Combats de dieux, duels de coqs, le séraphin
Cotoit le prophète, le censeur, l’amphibien.

Place bombée pour une candide soubrette !
Vais-je survivre à la pointe de ces fléchettes ?
Pourtant, le sang je connais. Et peux, à l’instar
De la princesse, festoyer de ce nectar.

Me joindre à la curie ou essuyer les balles,
Je vous le confesse ici, cela m’est égal.
L’arène, je le crois a repris sa romance.

Insomnie réclamée, voyez comme elle m’enchaîne !
A cette veille de rimes, je voue ma haine.
Mâtine au clocher…Je tire ma révérence.

Bon, allez, on est dans l'arène, foin des politesses, faut que ça castagne !

Pourquoi cette insomnie,
Les jours sont-ils si vains
Que seule dans la nuit
Tu cueilles le matin ?

Rentrer dans cette arène
Les yeux écarquillés
Au milieu des murènes
Est-ce une bonne idée ?

Certes tu as des crocs
Mais il est aussi vrai
Qu'ils ne sont pas si gros:
Ce sont des dents de lait

Mâchouiller, mordiller
Bien sûr tu peux le faire
Dépecer, déchirer
Ca, c'est une autre affaire

Va te brosser les dents
Et tiens-toi donc tranquille
Elles ne sont utiles
Que comme un ornement

C'était un catcheur des dimanches
Tous les samedis il catchait
Et les autres jours il s'cachait
Dans les bois, sous les branches
Et là avec un dictionnaire
Il faisait des vers, solitaire
Mais son esprit rugueux
Ne trouvait rien de mieux
Que d'faire rimer printemps
Avec j'y rentre dedans
Ou bien j'y casse les dents
C'était trop percutant
Et tout honteux
Il disait «C'est affreux».

J'ai une fleur bleue contondante
Je n'la montre pas à qui veut
Elle n'est pourtant pas méchante
Ma petite fleur bleue
Mais elle est contondante (bis)
Allons tant pis (bis)
Tant pis

Un jour un éditeur affable
Comme il y en a depuis Esope
Le vit dans un café et hop
S'invita à sa table
Il se commanda une bière
Il paraît que ça désaltère
Il prit le manuscrit
Et le lut sans broncher
Bien sûr étant assis
Il n'pouvait pas broncher
Mais il poussait des cris
Comm' si on l'écorchait
Et... Chaleureux
Il lui dit «Cher Monsieur».

Tu as une fleur bleue contondante
Je vais la motnrer à qui veut
Corbleu est-elle assez méchante
Ta petite fleur bleue
Car elle est contondante (bis)
Allons tant mieux (bis)
Tant mieux.

Il devint un auteur célèbre
Il était de tous les galas
Et les autres jours ce gars-là
Cherchait au bout d'ses lèvres
Des petits bouts de chansonnettes
Ça lui donnait mal à la jambe
Car il frappait du pied
Pour battre la mesure
Et ses nouveaux souliers
Avaient une pointure
Un peu trop étriquée
Qui étriquait son caquet
Et... L'éditeur
Lui dit ah ! quel malheur

Ta fleur bleue n'est plus contondante
Je sais qu'tu fais ce que tu peux
Je n'voudrais pas être méchante
Mais que veux-tu donc que
Je fass' de ta fleur pédante
Qui n'est plus contondante
Allons tant pis (bis)
Tant pis.

Il devint boxeur des dimanches
Tous les samedis il boxait
Et les autres jours il bossait
Comme cow-boy dans un ranch
Pour se payer les manuels
Traitant de la poésie cruelle
Et la fille du libraire
Qui avait su lui plaire
L'amena sans manière
Pour clore cette affaire
Devant Monsieur Le Maire
Pas plus tard qu'avant hier
Et... O surprise
Il lui dit entr' deux bises

J'aurai un' fleur bleue contondante
Je vais t'la montrer si tu veux
N'aie pas peur elle n'est pas m'chante
Ma petite fleur bleue
Mais elle est contondante (bis)
Allons tant mieux (bis)
Tant mieux.


j'ai pas pu m'empecher de venir blasphemer ici
(boby lapointe pour les incultes)

A force de changer de casquette
notre amie la rénette
avec toute ces bluettes
du à trop de castagnettes

ne sera jamais une reine
sans s’en donner la peine
tel un reine
qui reste à la traîne

Rejoignant l’espadon, le phoque et le dauphin
En ces eaux obscurcies par d’étranges remous,
De beaux petits poissons aussi fols que sereins
Rappellent cet agneau qui visita le loup.

Un jeune rafael aux nageoires naissantes
S’évertue dans l’écume tel un rai dans la brume ;
Les ouies dilatées, l’écaille transpirante,
Son amie la bonite à ses jeux s’accoutume.

Et voici qu’un hareng franchissant Gibraltar
Déjouant mauvais saur vient en grossir la bande ;
Alerte par nature, contrepétrant très tard,
Cet amateur de sel souhaite qu’on le pourfende.

Le phoque a fait son choix, fidèle à sa légende,
Ce sera rafael et non pas la bonite
Que le dauphin s’octroie de son âme gourmande,
Laissant à l’espadon du fretin qui s’agite.