Lichen

Pourquoi Lichen ? Je me le demande encore ... Cette chose verte qui s'accroche aux arbres, considérée comme parasite. Mouais ...
Bon, la couleur est sympa, elle résiste au temps et aux saisons. C'est déjà ça non ?
Sinon, Marie, 40 ans, mariée, deux enfants. Je vis dans une ville rose qui ressemble à Florence quand le soleil cogne la brique. Heureuse, quand le bonheur me surprend. Rarement malheureuse longtemps.
Passion pour les arbres et la terre.
Décrocher les étoiles n'est pas mon truc. J'ai trop flegme.
L'effort m'est pénible et le raisonnement parfois laborieux.
J'aime le rire qui vient d'en dedans et qui explose.
Je tolère les pleurs des autres à condition qu'ils ne me noient pas.
Descendre mes poubelles ne me gêne pas. J'ai encore un peu de mal avec le tri sélectif.
Voilà pour commencer.

La prose me dit quelque chose.
Bienvenue quand même, on verra bien.

bonjour Lichen...
t'étais en vacances?je pensais que tu avais fuis ce lieu de perdition...
contente que tu reviennes participer...

Je déplace ce sujet dans le forum de présentations, où il sera plus à sa place.
Bienvenue sinon.

Daviso a écrit:

Je déplace ce sujet dans le forum de présentations, où il sera plus à sa place.
Bienvenue sinon.

Ben oui, sûr ! Je pensais l'avoir mis à la bonne place pourtant !

(même si j'ai pas du tout suivi ces différents "problèmes")
Par contre, y'a un truc qui m'agace... quand t'es arrivé(e?) j'ai pensé que tu étais une femme. Puis un de tes posts (je sais plus lequel) m'a fait croire (de façon claire!) que tu étais un homme. Puis maintenant à nouveau une femme ... Je suis perdue!

Bon alors ? Trav' ?

Oui, désolée, ça me perturbe

Je sais plus... Mais je sais que je m'étais dit "ben mince, j'étais sûre que c'était une femme! "
Merci, maintenant je suis fixée!

photo

Bienvenue

Quel post ?? Je suis une femme, si si !!

une JOLIE FEMME je tiens à préciser

Quand on s'amuse de ne pas vouloir crever ...


Le ciel sombre…

Tracer sur nos chemins des routes
Attraper à la plume ces semblants de repos
Dessiner sur nos corps, tu sais
Ces images d’hongres saisissants
Calquant dans la clarté l’illusion d’être beaux

Avaler la pilule, rose
Comme on gobe une histoire de gamin
Et les pommes arrachées des branches
D'un étai branlant d'innocence
Caresser de la main le soutien

Et courir, courir jusqu’au bout de la feuille
Raconter au bitume ton regard affolé
Revoir chacun des souvenirs
Comme un poing transperçant la honte
Oublier sans douleur les copeaux de papier

Et puis se traîner par terre
Parce qu’au fond rien ne reste qui vaille
Et les sages posés là qui traînent
Peuplés de poupées de chiffon
Aux sombres morsures des batailles

Sans raison inoculer la rage
De vaincre un pauvre fou qui semble déchanter
Comme on pourrait croire à un arbre
Arracher un à un les rouages
S’oublier dans le doute de la réalité

Et regarder les rêves hagards
Qui soumettent les désirs des chevaux
A leurs seuls courants éventés
Des faiblesses des anges peuplades
Endormis sous le cuir des tombeaux

Je voudrais pas crever
Sans avoir vu la flamme
Brûlant au creux des reins
Des cupides moineaux
Et m’enivrer d’hiver
Et me soûler d’été
Et l’automne putain

Je voudrais pas crever
Avant d’avoir goûté
Aux prémices de l’éveil
En un printemps moqueur
Aux délices et merveilles
De la moite touffeur
Des univers nocturnes

Je voudrais pas crever
Voir les gens dans les gares
Assis à même le sol
Comme crachés sur les quais
Ecoeurés de se vendre
Et violer leur orgueil
Comme on appelle l’espoir…

Maintenant c’est trop tard
Et au loin retentit
Le rire des chevaux
Soumis sous les regards
Des songes insoumis
Et les corbeaux qui tournent

Je voulais pas crever…

Variante

Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale
Ca sera par un soir horrible
Clair, chaud, parfumé, sensuel
Je mourrai d'un pourrissement
De certaines cellules peu connues
Je mourrai d'une jambe arrachée
Par un rat géant jailli d'un trou géant
Je mourrai de cent coupures
Le ciel sera tombé sur moi
Ça se brise comme une vitre lourde
Je mourrai d'un éclat de voix
Crevant mes oreilles
Je mourrai de blessures sourdes
Infligées à deux heures du matin
Par des tueurs indécis et chauves
Je mourrai sans m'apercevoir
Que je meurs, je mourrai
Enseveli sous les ruines sèches
De mille mètres de coton écroulé
Je mourrai noyé dans l'huile de vidange
Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes
Et, juste après, par des bêtes différentes
Je mourrai nu, ou vêtu de toile rouge
Ou cousu dans un sac avec des lames de rasoir
Je mourrai peut-être sans m'en faire
Du vernis à ongles aux doigts de pied
Et des larmes plein les mains
Et des larmes plein les mains
Je mourrai quand on décollera
Mes paupières sous un soleil enragé
Quand on me dira lentement
Des méchancetés à l'oreille
Je mourrai de voir torturer des enfants
Et des hommes étonnés et blêmes
Je mourrai rongé vivant
Par des vers, je mourrai les
Mains attachées sous une cascade
Je mourrai brûlé dans un incendie triste
Je mourrai un peu, beaucoup,
Sans passion, mais avec intérêt
Et puis quand tout sera fini
Je mourrai.

heuuuuuuuuu, question: qu'est-ce que ca fout là?

...........

Citation :

Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale

on dit pas "je mourirai"??