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 Dumas

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Atala
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MessageSujet: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 22:17:29

Mort de Mirabeau et naissance du Panthéon.

Quelques secondes après la sortie du docteur de la chambre mortuaire, une grande clameur s'éleva dans la rue.

C'était le bruit de la mort de Mirabeau qui commençait à se répandre (...).

La douleur fut immense, universelle ; en un instant elle se répandit du centre à la circonférence, de la rue de la Chaussée-d'Antin aux barrières de Paris. Il était huit heures et demie du matin.

Le peuple jeta une clameur terrible ; puis il se chargea de décréter le deuil.

Il courut aux théâtres, dont il déchira les affiches, et dont il ferma les portes.

Un bal avait lieu le soir même dans un hôtel de la rue de la Chaussée d'Antin ; il envahit l'hôtel, dispersa les danseurs, et brisa les instruments des musiciens.

La perte qu'elle venait de faire fut annoncée à l'Assemblée nationale par son président.

Aussitôt Barrère monta à la tribune et demanda que l'Assemblée nationale déposât dans le procès-verbal de ce jour funèbre le témoignage des regrets qu'elle donnait à la perte de ce grand homme et insista pour qu'il fût fait, au nom de la patrie, une invitation à tous les membres de l'Assemblée d'assister à ses funérailles.

Le lendemain, 3 avril, le département de Paris se présenta à l'Assemblée nationale, demanda et obtint que l'église Sainte-Geneviève fût érigée en panthéon, consacrée à la sépulture des grands hommes, et que, le premier, Mirabeau y fût inhumé.

Consignons ici ce magnifique décret de l'Assemblée. Il est bon qu'on retrouve dans ces livres que les hommes politiques tiennent pour frivoles, parce qu'ils ont le tort d'apprendre l'histoire sous une forme un peu moins lourde que celle qu'emploient les historiens, il est bon, disons-nous, qu'on rencontre, le plus souvent possible, et n'importe où, pourvu que ce soit à la portée des yeux, ces décrets d'autant plus grands, qu'ils sont spontanément arrachés à l'admiration ou à la reconnaissance d'un peuple.

Voici ce décret dans toute sa pureté :

« L'Assemblée nationale décrète :

Article premier
Le nouvel édifice de Sainte-Geneviève sera destiné à recevoir les cendres des grands hommes, à dater de l'époque de la liberté française.

Article II
Le corps législatif décidera seul à quels hommes cet honneur sera décerné.

Article III
Honoré Riquetti Mirabeau est jugé digne de cet honneur.

Article IV
La législature ne pourra pas à l'avenir décerner cet honneur à l'un de ses membres venant à décéder ; il ne pourra être déféré que par la législature suivante.

Article V
Les exceptions qui pourront avoir lieu pour quelques grands hommes morts avant la Révolution ne pourront être faites que par le corps législatif.

Article VI
Le directoire du département de Paris sera chargé de mettre promptement l'édifice Sainte-Geneviève en état de remplir sa nouvelle destination, et fera graver au-dessus du fronton ces mots :

« Aux Grands Hommes
La Patrie Reconnaissante »

Article VII
En attendant que la nouvelle église Sainte-Geneviève soit achevée, le corps de Riquetti Mirabeau sera déposé à côté des cendres de Descartes dans le caveau de l'église Sainte-Geneviève. »

Le lendemain, à quatre heures de l'après-midi, l'Assemblée nationale tout entière quitta la salle du Manège pour se rendre à l'hôtel de Mirabeau ; elle y était attendue par le directeur du département, par tous les ministres, et par plus de cent mille personnes.

Mais de ces cent mille personnes pas une n'était spécialement venue de la part de la reine.

Le cortège se mit en marche.

La Fayette marchait en tête, comme commandant général des gardes nationales du royaume.

Puis le président de l'Assemblée nationale Tronchet, entouré royalement des douze huissiers de la chaîne.

Puis les ministres.

Puis l'Assemblée, sans distinction de partis, Sieyès donnant le bras à Charles de Lameth.

Puis, après l'Assemblée, le club des Jacobins, comme une seconde Assemblée nationale ; lui s'était signalé par sa douleur, probablement plus fastueuse que vraie : il avait décrété huit jours de deuil, et Robespierre, trop pauvre pour faire la dépense d'un habit, en avait loué un, comme il avait déjà fait pour le deuil de Franklin.

Puis la population de Paris tout entière, renfermée dans deux lignes de gardes nationales montant à plus de trente mille hommes.

Une musique funèbre, dans laquelle on entendait, pour la première fois, deux instruments inconnus jusqu'alors, le trombone et le tam-tam, marquait le pas à cette foule immense.

Ce fut à huit heures seulement que l'on arriva à Saint-Eustache. L'éloge funèbre fut prononcé par Cérutti ; au dernier mot, dix mille gardes nationaux qui étaient dans l'église déchargèrent leurs fusils d'un seul coup. L'assemblée, qui ne s'attendait pas à cette décharge, jeta un grand cri. La commotion avait été si violente, que pas un carreau n'était resté intact. On put croire un instant que la voûte du temple allait s'écrouler, et que l'église servirait de tombe au cercueil.

On se remit en marche aux flambeaux ; l'ombre était descendue, et non seulement avait envahi les rues par lesquelles on devait passer, mais encore la plupart des coeurs de ceux qui passaient.

La mort de Mirabeau, c'était, en effet, une obscurité politique. Mirabeau mort, savait-on dans quelle voie on allait entrer ? L'habile dompteur n'était plus là pour diriger ces fougueux coursiers qu'on appelle l'ambition et la haine. On sentait qu'il emportait avec lui quelque chose qui désormais manquerait à l'Assemblée : l'esprit de paix veillant même au milieu de la guerre, la bonté du coeur cachée sous la violence de l'esprit. Tout le monde avait perdu à cette mort ; les royalistes n'avaient plus d'aiguillon, les révolutionnaires plus de frein. Désormais le char allait rouler plus rapide, et la descente était encore longue. Qui pouvait dire vers quoi on roulait, et si c'était vers le triomphe ou vers l'abîme ?

On n'atteignit le Panthéon qu'au milieu de la nuit.

Un seul homme avait manqué au cortège, Pétion.

Pourquoi Pétion s'était-il abstenu ? Il le dit lui-même, le lendemain, à ceux de ses amis qui lui faisaient un reproche de son absence.

Il avait lu, disait-il, un plan de conspiration contre-révolutionnaire écrit de la main de Mirabeau.

Trois ans après, dans une sombre journée d'automne, non plus dans la salle du Manège, mais dans la salle des Tuileries, quand la Convention, après avoir tué le roi, après avoir tué la reine, après avoir tué les girondins, après avoir tué les cordeliers, après avoir tué les jacobins, après avoir tué les montagnards, après s'être tuée elle-même, n'eut plus rien de vivant à tuer, elle se mit à tuer les morts. Ce fut alors qu'avec une joie sauvage elle déclara qu'elle s'était trompée dans le jugement qu'elle avait rendu sur Mirabeau, et qu'à ses yeux, le génie ne pouvait faire pardonner à la corruption.

Un nouveau décret fut rendu qui excluait Mirabeau du Panthéon.

Un huissier vint, et, sur le seuil du temple, il fit lecture du décret qui déclarait Mirabeau indigne de partager la sépulture de Voltaire, de Rousseau et de Descartes, et qui sommait le gardien de l'église de lui remettre le cadavre.

Ainsi, une voix plus terrible que celle qui doit être entendue dans la vallée de Josaphat, criait avant l'heure :

- Panthéon, rends tes morts !

Le Panthéon obéit ; le cadavre de Mirabeau fut remis à l'huissier, qui fit, il le dit lui-même, conduire et déposer ledit cercueil dans le lieu ordinaire des sépultures.

Or, le lieu ordinaire des sépultures, c'était Clamart, le cimetière des suppliciés.

Et, sans doute pour rendre encore plus terrible la punition qui l'allait chercher jusque dans la mort, ce fut nuitamment et sans cortège aucun que le cercueil fut inhumé, sans nul indice du lieu de l'inhumation, sans croix, sans pierre, sans inscription.


A Dumas.
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Atala
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 22:30:57


Enfin te voilà, Alexandre !

J'en demande pardon à ceux qui t'ont précédé en cet auguste lieu mais il m'est impossible de ne pas tutoyer un ami d'enfance.

Au fronton du Panthéon, la reconnaissance de la patrie s'inscrit dans la pierre. Immense est celle que nous te devons. En ta personne, nous accueillons l'ecrivain français le plus lu dans le monde mais aussi - et surtout - le plus illustre dispensateur d'émerveillement qui fut jamais.

Tous, nous avons tremblé quand la reine Margot a arraché au bourreau la tête de son amant. Tous, pour sauver la reine, nous avons galopé sur la route de Calais à la suite d'Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan. Tous, nous avons retenu notre souffle quand Edmond Dantès s'est retrouvé jeté, dans un sac, du haut du château d'If .

Tes héros, Alexandre, sont devenus les nôtres. Sais-tu combien ils furent ? On en a fait le compte : 37 267. Tantôt ils ont existé et tu les as transfigurés. Tantôt, issus de ta fabuleuse imagination, ils sont devenus des êtres de chair et de sang. Ton pouvoir est si grand que tes personnages secondaires eux-mêmes demeurent incrustés dans notre mémoire avec leur allure, leur habit et même leur visage. Ils sont là, ce soir, les valets des mousquetaires: Planchet, malin comme un singe, Grimaud le taciturne, Mousqueton jamais rassasié, Bazin qui longe les murailles.

Ton art est de mêler le réel et l'imaginaire. Dans Vingt ans après, Charles Ier, roi d'Angleterre, va mourir. Avant que l'épée du bourreau s'abatte sur sa nuque, il prononce un mot que l'histoire a retenu : Remember. Mais nous qui t'avons lu savons qu'il s'adressait à Athos caché sous l'échafaud.

Tu avais vingt-sept ans quand la Comédie française a représenté ta première pièce, Henri III et sa cour. Ce n'était pas une tragédie, ce n'était pas une comédie : c'était le premier drame romantique de notre histoire. Rarement vit-on un tel triomphe ! Inconnu à 8 heures du soir, à minuit tu étais célèbre.

Je te revois dessiné par Devéria, filiforme, le teint foncé du quarteron, beau sous tes cheveux crépus et noirs. Les femmes t'ont adoré. Et toi donc, Alexandre !

Tu étais sûr de passer à la postérité par ton théâtre. Tu te trompais. On ne joue plus guère tes pièces. La gloire t'est venue de tes romans. Les immenses toiles dont Sainte-Beuve disait que tu les couvrais sans fatiguer ni ton pinceau ni ton lecteur sont semées de trésors uniques dans notre littérature dès lors qu'ils sont rassemblés dans une seule main : l' art de l'intrigue, le dialogue qui court la poste, la grandeur, la gaîté, le mouvement, la chaleur, l'émotion, la couleur. Ton style se reconnaît à l'oeil nu, c'est celui de tes Mémoires, peut-être ton chef d'œuvre parce que Dumas y devient un héros de Dumas.

A quarante ans, tu as cessé de surveiller ta ligne. Cela se voit. Colosse éclatant de santé donnant naissance à un monde, tu t'assieds, été comme hiver, de l'aube à la nuit, à ta table de bois, vêtu de blanc, chemise largement ouverte, suant, soufflant, riant, pleurant avec tes personnages. Un jour, ton fils te trouve dans les larmes. Il s'affole.

- Hélas ! Porthos est mort ! J'ai dû le sacrifier.

De 1842 à 1848, tu sembles dépasser tes propres limites: tu publies dix-neuf titres, la plupart en plusieurs volumes et parmi eux Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Bragelonne, La Reine Margot, Le Comte de Monte-Cristo, La Dame de Monsoreau, Joseph Balsamo. En six ans seulement! Bien sûr, comme pour les peintres de la Renaissance, il faut que l'on prépare tes fresques - et il est juste que Auguste Maquet soit nommé ici ce soir - mais à la fin celui qui tient la plume, c'est toi.

Tes succès étaient si grands que, de ton vivant, les longues figures t'ont dédaigné. Ton fils t'a vengé des contempteurs: « Mon père est un fleuve. On peut bien pisser dans un fleuve ». Et combien d'autres ! Hugo, que nous allons entendre ensemble. Lamartine : « C'est un Prométhée, un Titan ! ». Michelet : « Monsieur, vous êtes une des forces de la nature ».

Il a fallu du temps pour que l'on s' accorde à te voir grand parmi les grands. « Merveilleux Dumas », s'est écrié Apollinaire. Tu as ému jusqu'à Péguy. La nouvelle littérature s'est ralliée à ton génie. Le cinéma et la télévision puisent dans ton œuvre comme à une source intarissable.

Je te vois une dernière fois, après la défaite de 1870, venant, près de Dieppe, frapper à la porte de ton fils. Des millions que tu avais gagnés, il ne restait qu'une pièce de 20 francs. Tu l'as montrée :

- Tu vois, Alexandre, comme les gens sont méchants. On dit que j'ai jeté l'argent par les fenêtres. Ces 20 francs, je les avais en arrivant à Paris. Je les ai toujours.

Tes rondeurs, ton embonpoint n'étaient plus que des souvenirs. Simplement, tu as dit :

- Je viens mourir chez toi, Alexandre.

Chaque jour désormais, on te porta, dans un fauteuil, sur la plage. Le bruit de la mer roulant sur les galets résonnait à tes oreilles comme des applaudissements. Le jour est venu où tu n'as plus quitté ton lit.

Quand tu t'es senti mourir, tu as confié à ton fils l'angoisse qui t'étreignait :

- Alexandre, crois-tu qu'il restera quelque chose de moi ?

- Je te le jure, papa !

Le Panthéon qui t'accueille ce soir donne raison à l'auteur de La Dame aux camélias.



Alain Decaux.
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La Guêpe
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 22:32:31

Et ben...

C'est long.

:jap:
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Atala
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 22:36:20

La Guêpe a écrit:
Et ben...

C'est long.

:jap:

Moins que la captivité d'Edmond Dantès.

:jap:
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 22:44:44

Atala a écrit:
La Guêpe a écrit:
Et ben...

C'est long.

:jap:

Moins que la captivité d'Edmond Dantès.

:jap:


Tout est relatif.

Plus de 5 lignes, je ne lis pas.
Ou en diagonale.

Ignare je suis.
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Atala
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:07:20

La Guêpe a écrit:



Tout est relatif.

Plus de 5 lignes, je ne lis pas.
Ou en diagonale.

Ignare je suis.

Cette incapacité doit surtout te gêner en cuisine dès lors que tu t'essaies à de nouvelles recettes.

Tu cuisines pas non plus. :tapefront:
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La Guêpe
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:11:28

Atala a écrit:
La Guêpe a écrit:



Tout est relatif.

Plus de 5 lignes, je ne lis pas.
Ou en diagonale.

Ignare je suis.

Cette incapacité doit surtout te gêner en cuisine dès lors que tu t'essaies à de nouvelles recettes.

Tu cuisines pas non plus. :tapefront:


Si.
Divinement bien.
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Daviso
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:28:31

Merci Atala. :jap:
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Atala
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:40:45

Daviso a écrit:
Merci Atala. :jap:

De rien Daviso.


Et pour La Guêpe, j'ai décanté l'histoire en cinq lignes.

Mais quelles lignes :

Trois ans après, dans une sombre journée d'automne, non plus dans la salle du Manège, mais dans la salle des Tuileries, quand la Convention, après avoir tué le roi, après avoir tué la reine, après avoir tué les girondins, après avoir tué les cordeliers, après avoir tué les jacobins, après avoir tué les montagnards, après s'être tuée elle-même, n'eut plus rien de vivant à tuer, elle se mit à tuer les morts. Ce fut alors qu'avec une joie sauvage elle déclara qu'elle s'était trompée dans le jugement qu'elle avait rendu sur Mirabeau, et qu'à ses yeux, le génie ne pouvait faire pardonner à la corruption.
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:43:24

Atala a écrit:
Daviso a écrit:
Merci Atala. :jap:

De rien Daviso.


Et pour La Guêpe, j'ai décanté l'histoire en cinq lignes.

Mais quelles lignes :

Trois ans après, dans une sombre journée d'automne, non plus dans la salle du Manège, mais dans la salle des Tuileries, quand la Convention, après avoir tué le roi, après avoir tué la reine, après avoir tué les girondins, après avoir tué les cordeliers, après avoir tué les jacobins, après avoir tué les montagnards, après s'être tuée elle-même, n'eut plus rien de vivant à tuer, elle se mit à tuer les morts. Ce fut alors qu'avec une joie sauvage elle déclara qu'elle s'était trompée dans le jugement qu'elle avait rendu sur Mirabeau, et qu'à ses yeux, le génie ne pouvait faire pardonner à la corruption.

clap :jap:
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Atala
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:49:55

La Guêpe a écrit:


clap :jap:

Et que plus jamais je t'entende douter de ma vocation d'enseignant.

Quelle patience me faut-il avec celle-là. :nul:
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La Guêpe
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyJeu 12 Mai à 23:56:52

Atala a écrit:
La Guêpe a écrit:


clap :jap:

Et que plus jamais je t'entende douter de ma vocation d'enseignant.

Quelle patience me faut-il avec celle-là. :nul:


On m'a pas virée du lycée quelques jours avant le bac pour rien.

:jongle:
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Cathy
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MessageSujet: Re: Dumas   Dumas EmptyVen 13 Mai à 0:57:38

merci Atala :fleur:
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