Mémoires d'outre tombe

Excellent

Grenouille, tu peux mieux faire.

Arrivé dans un cri et parti dans un râle
Ainsi que l'homme nait et meurt après la bruine
La pluie bat le pavé d'une arène royale
Où les bêtes de cirques ont la rage orpheline.

Faute de combattants, le spectacle s'achève
C'est l'heure de la paix, des combats révolus
Il n'y a que la terre à s'avouer battue
Pour cacher le sang rouge et l'odeur de la sève.

Apostat, fanatique, amoureux de la lutte
Courtisant l'agonie d'une langue glacée
Levant son stalagtite aux rebords effilés
Il dit "à bas l'amour et les puceaux en rut"

Tout en gardant espoir, au fond de son grand coeur
Que l'on tende la main, que l'on prenne en pitié
Celui qui n'a pour tout qu'un sourire moqueur
En cherchant à comprendre un seul mot: amitié.

Tu vois quand tu veux...

Il est de ces comètes, qui traversant les cieux
Font peur aux enfants, et font rêver les aïeux
Qui défiant les hommes, qui se traînent dans la boue
Haranguent la foule, qui tombe à genoux

Les uns la jugent rebelle, les autres outrageuse
Comme si les astres pouvaient avoir l'âme rageuse
Mais qu'elle sème l'envie, la colère ou l'effroi
Jamais elle ne laisse indifférent celui qui la voit

Finalement, des comètes qui passent on retiendra ceci
Quels que soient vos messages exprimez les ici
Ils seront entendus, et même appréciés parfois.

Mais tous prédicateurs, gardez en mémoire ces paroles:
Si vous voulez défier, prenez avec grâce votre envol.
Car quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.

Tu auras tes alexandrins plus tard, je n'avais pas le temps. L'odeur du sang te manquait à ce point, que tu sortes de la tombe où tu t'étais tout seul enterré?

C'est un sang qui frémit, un sang de gladiateur
Le pourpre de la vie, indicible couleur
Revoilà Makalu tout caparaçonné
Tel un fier étalon que l'on a façonné.

Montrant comme à regret une première faille
Comme toute montagne a au point culminant
Une fissure s'ouvre et zèbre le ponant
Le loup est fatigué, se lasse des batailles.

Amitié, eh oui, ce mot, cette fusion
Que tous les rimailleurs emploient à tour de vers
Avec sa diérèse et ses effets pervers
Pour enrichir la rime au son des effusions;

Ce mot, je te le dis, ne vaut rien par lui-même
Et ne mériterait certes pas un poème
Mais c'est son sentiment dont tu dois hériter
Détends-toi, montagnard, tu l'as bien mérité.

Comme toute plume batracienne est palmée,
Tout pic à glace reste couvert de poudreuse.
Des "gênes exquises", nos bêtes acharnées
S'amusent bien, jouent à la rime filandreuse....

Pernicieux ou rivaux, plus qu'amis et hosti(l)es,
C'est amants qu'ils seront, de SOFIA ou d'eux-mêmes.
On s'époumone à force de cracher sa bile
(Son mauvais sang noirci de sa fictive arène....?)

On omet la cause du combat cor-i-ace
Que de râles épaix, d'obstinées cabrioles!!!
On se mire un coup pour se noyer dans la glace
On pense aux flambeaux mais, on pond des luci-oles...............

Tels deux écoliers qui mollement se brandissent
Les pincettes qu'ils ne daigneront se serrer,
Vous perdez votre temps! Alors que moi, Narcisse,
Du haut du char d'Hélios, vous fais un pied-de-nez.

Narcisse Romancier a écrit:

Comme toute plume batracienne est palmée,
Tout pic à glace reste couvert de poudreuse.
Des "gênes exquises", nos bêtes acharnées
S'amusent bien, jouent à la rime filandreuse....

Pernicieux ou rivaux, plus qu'amis et hosti(l)es,
C'est amants qu'ils seront, de SOFIA ou d'eux-mêmes.
On s'époumone à force de cracher sa bile
(Son mauvais sang noirci de sa fictive arène....?)

On omet la cause du combat cor-i-ace
Que de râles épaix, d'obstinées cabrioles!!!
On se mire un coup pour se noyer dans la glace
On pense aux flambeaux mais, on pond des luci-oles...............

Tels deux écoliers qui mollement se brandissent
Les pincettes qu'ils ne daigneront se serrer,
Vous perdez votre temps! Alors que moi, Narcisse,
Du haut du char d'Hélios, vous fais un pied-de-nez.

Mais pour prendre son pied, de nez ou de quatrain
Il faut une souplesse aux rimes et à l'esprit
Transformer les syllabes en douce mélodie
Laisse tomber ton char et prends plutôt le train.

Car à trop survoler, on est dans les nuages
Narcisse et son reflet, Helios et ses rayons
C'est toi qui les subis, c'est nous qui les payons.
Laisse tomber ton char, viens plutôt à la nage.

A osciller ainsi près des agitateurs
Tu risques gros, enfin, nous sommes une secte
Et les batraciens sont parfois friands d'insectes
Laisse tomber ton char, et repars en charter.

Si tu veux t'entêter, si tu souhaites rester
Il va falloir descendre au centre de l'arène
Pour nous faire admirer la verve... et la carène.
Laisse tomber ton char, et prends donc ton épée.

Bien vu l'archange

Narcisse Romancier a écrit:

Comme toute plume batracienne est palmée,
Tout pic à glace reste couvert de poudreuse.
Des "gênes exquises", nos bêtes acharnées
S'amusent bien, jouent à la rime filandreuse....

Pernicieux ou rivaux, plus qu'amis et hosti(l)es,
C'est amants qu'ils seront, de SOFIA ou d'eux-mêmes.
On s'époumone à force de cracher sa bile
(Son mauvais sang noirci de sa fictive arène....?)

On omet la cause du combat cor-i-ace
Que de râles épaix, d'obstinées cabrioles!!!
On se mire un coup pour se noyer dans la glace
On pense aux flambeaux mais, on pond des luci-oles...............

Tels deux écoliers qui mollement se brandissent
Les pincettes qu'ils ne daigneront se serrer,
Vous perdez votre temps! Alors que moi, Narcisse,
Du haut du char d'Hélios, vous fais un pied-de-nez.

Que veux-tu

Entre la montagne qui se prend pour Montaigne
Et le batracien pour La Fontaine
A coup de castagnes et de beignes
Avec tout cette verve certaine
Ils tiennent en compte le nombre de châtaignes

Narcisse esquisse un sourire
Laisse les courir
Goûtons les marrons chauds
En prenant un vin chaud

Makalu a écrit:

Je crois plutôt que c'est toi qui viens te prosterner devant elle.

Sois-en béni.

Je te crois dans l'erreur, à me voir prosterné
Sache que je respecte tes vers si bien tournés
Mais sans courber l'échine je puis encor sourire
Des phrases alambiquées qui touchent sans coup férir.

Tu te prends pour un dieu, qui apporte son obole
A un forum selon toi, qui est un cas d'école
Sans paraître comprendre, que le but recherché
N'est que de discuter, sans forcément briller.

Autant je prends plaisir à admirer les joutes
Qui ne finissent pas en navrante déroute
Autant j'enrage qu'on frappe un passant sous prétexte
Qu'il est moins doué que soi, sur le fond ou le texte.

J'en suis en fait resté aux contes de mon enfance
Les braves chevaliers aidaient avec clémence
L'adversaire courageux tombé dans la poussière
Que la vie d'aujourd'hui soit les rêves d'hier!

Raphael a écrit:

Goûtons les marrons chauds
En prenant un vin chaud

Dré dans l'pentu !

Dans l'petit

En parlant de "petit", je me demande ce que devient Violette

Trompie a écrit:

Dans l'petit

Chez qqun cela s'appelle un tunel


trains ou camions tout y passe sous la montagne

[quote="Raphael"]

Trompie a écrit:

Dans l'petit

Chez qqun cela s'appelle un tunel


Chez Robert, ça s'appelle un tunnel.